Emmanuel Macron a clôturé sa visite  à l’INRIA par un  discours au cours duquel il a expliqué sa vision de ce que doit être l’enseignement supérieur et la recherche dans les prochaines années. Il rappelle que lorsqu’on évoque Grenoble on parle de l’écosystème grenoblois (Le tryptique  Université, industrie, recherche) qui concourt largement à son développement.
L’enseignement supérieur doit permettre l’insertion des jeunes avec une offre de formation qui correspond à  leurs besoins, retrouver l’objectif de  mobilité sociale car l’enseignement supérieur en est un facteur déterminant.
Les établissements doivent pouvoir gagner en autonomie : autonomie dans les recrutements, autonomie
pédago12gique. Les jeunes doivent avoir les mêmes chances et cela passe par une information claire et la connaissance des prérequis nécessaires pour entrer dans une formation.
Une place plus grande doit être donnée à la formation continue. Elle doit être aussi importante que la formation initiale, laquelle ne suffit plus à toute une vie professionnelle.
l’Enseignement supérieur a aussi une responsabilité sociale en éclairant  le débat public : toutes les paroles ne se valent pas et c’est par le savoir que se construit l’autorité. Il faut remettre de la raison dans les débats.
De nouveaux modèles de gouvernance sont à construire, les organisations doivent s’assouplir et l’évaluation doit être acceptée. Les moyens alloués doivent permettre d’agir dans la durée dans le cadre d’une stratégie quinquennale partagée claire.
La recherche française doit rayonner . La France doit être une grande nation du savoir, de la connaissance et de la science. 14