MoDem IsèreNous avions choisi un dimanche pour débattre de l’actualité politique et rappeler notre positionnement suite au choix de François Bayrou de soutenir la candidature de François Hollande au second tour de la présidentielle, et à la constitution de l’UDI autour de Jean-Louis Borloo.

Le moment est difficile nous en avons tous convenu. Pour autant pas question de baisser les bras.

Le spectacle que nous donne à voir l’UMP est désolant. Il contribue au délitement de l’image du politique et nous montre que le

Michèle Cedrin

fonctionnement de la vie politique n’est probablement plus en phase avec la réalité du pays.

Fracture à droite mais tension à Gauche aussi avec une majorité qui se fragilise : Il suffit de voir les désaccords qui apparaissent au grand jour entre les membres de la majorité parlementaire. Le dernier exemple en date est celui du projet d’implantation de l’aéroport du Grand Ouest à Notre-Dame-des-Landes qui s’attire les foudres des écologistes et du Front de gauche.

Et puis il y a le nouveau parti de Jean-Louis Borloo et les personnalités et cadres du MoDem qui ont franchi le pas de l’UDI. L’occasion a été donnée de rappeler que Jean-Louis Borloo a créé l’ARES qui fut un feu de paille, qu’il s’était porté candidat à la présidence de la république pour y renoncer au dernier moment !

L’entrée du MoDem en tant que parti politique à l’UDI n’est pas d’actualité. L’UDI se construit comme une composante de la droite au côté de l’UMP alors que le MoDem milite pour l’indépendance que nous ne confondons pas avec isolement.

Michèle Cedrin, Alain Ehrsam

Ne pas adhérer ne signifie pas s’ignorer car certaines valeurs nous sont communes. Robert Rochefort, député européen MoDem ne s’est-il pas prononcé récemment en faveur de « débats et de discussions » entre le MoDem et l’UDI en vue des échéances européennes de 2014.

Juste avant cela il y aura les élections municipales et une chose est sûre le MoDem s’y investira.MoDem Isère

Une matinée de débat qui s’est terminée autour d’un repas bien animé au restaurant « Le Vivaldi ».

Pascal Chaumartin